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En France, des organismes de recherche recrutent !

05 juin 2025 Affaires
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Comme signe de la vitalité et du dynamisme de la recherche française, deux types d’offres d’emploi viennent de paraître, à la fois sur le site du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et celui de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale). Le CNRS recrute 59 postes de Chaires de professeur junior, ouverts à tous, français et étrangers, tandis que l’INSERM ouvre 95 postes à ses concours externes d’ingénieurs, de techniciens et de personnels administratifs, sous réserve de conditions de nationalité.

Dans son très récent recueil statistique portant sur « l’état de l’emploi scientifique en France », le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche souligne qu’avec 333 800 chercheurs en ETP Recherche (équivalent temps plein), la France se place au 7e rang mondial, après la Chine, les États-Unis et le Japon. De même, au sein de l’Union européenne, la France est le deuxième pays comptant le plus de chercheurs, seulement précédée par l’Allemagne. Ce dynamisme est en tout cas notable dans les principaux centres de recherches nationaux qui affirment leur volonté de recruter.

Des postes de professeur junior ouverts aux doctorants français ou étrangers par le CNRS

Le CNRS annonce ainsi l’ouverture de la campagne de recrutement des chaires de professeur junior 2025. Le Centre national recrute en effet des enseignants-chercheurs pour pourvoir 59 postes de Chaires de professeur junior dans de très nombreux domaines scientifiques « allant de la métallurgie durable à l’intelligence artificielle, en passant par la science ouverte ou encore l’habitabilité de la Terre ».

Cette année, ce sont donc 59 postes de chaires de professeur junior qui sont proposés, accompagnés d’un « package d’entrée » et donnant vocation à la titularisation dans le corps des directeurs de recherche en fin de contrat. Ces 59 chaires, précise le CNRS, correspondent à 47 nouvelles chaires ouvertes pour la première fois en 2025, complétées par 12 chaires ouvertes les années précédentes mais que le CNRS avait décidé de ne pas pourvoir.

Dès l’entrée au CNRS, ce contrat offre « un environnement financier dédié » et comprend des activités d’enseignement dans un établissement d’enseignement supérieur. Ces postes sont proposés en contrat à durée déterminée (CDD) d’une durée de 3 à 6 ans. Après une « évaluation de la valeur scientifique et de l’aptitude professionnelle par une commission de titularisation », indique encore le CNRS, « il permettra d’accéder à un emploi de titulaire dans le corps des Directeurs de recherche du CNRS ».

Les candidatures, qui nécessitent l’obtention d’un diplôme de doctorat (ou une équivalence), avec quelquefois quelques années d’expérience après la thèse, sont ouvertes à tous les candidats, français ou étrangers, jusqu’au 14 juillet.

Des personnels très divers recrutés sur concours par l’INSERM sous condition de nationalité

« Il y a tant de raisons de passer nos concours… En voici déjà trois : trouver un poste à sa mesure, rejoindre la fonction publique, travailler au service d’une recherche qui innove pour la santé de tous ». C’est en ces termes que l’INSERM invite les candidats à concourir à ses concours externes ayant pour but de recruter 95 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs, dans 14 secteurs d’activité.

Plus précisément, ces ingénieurs, techniciens et personnels administratifs seront recrutés pour exercer dans « une grande diversité de métiers », tels que gestionnaires financier et comptable, chargés des ressources humaines, informaticiens, chargés de gestion administrative, mais aussi ingénieurs en expérimentation et instrumentalisation biologique, ingénieurs en techniques biologiques ou expert en calcul scientifique.

Concernant les conditions de nationalité, l’INSERM précise deux cas :

  • les concours d’accès aux corps des ingénieurs de recherche, des ingénieurs d’études et des assistants ingénieurs sont ouverts sans condition de nationalité ;
  • les concours d’accès aux corps des techniciens de la recherche, des adjoints techniques de la recherche et des agents techniques de la recherche sont réservés aux candidats titulaires de la nationalité française. Mais les ressortissants des États membres de la Communauté Européenne (ou d’un autre État faisant partie de l’accord dans l’Espace économique européen) peuvent également concourir pour l’accès à ces corps.

Les candidatures sont recevables jusqu’au 20 juin et les épreuves des concours sont fixées en septembre/octobre.

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